Rue Fallempin
Assis à côté d’elle,
Dans le car endormi,
Il se sentait des ailes, C’est lui qu’elle a choisi, Ca valait bien les jeux,
De cow-boys, et d’indiennes, Ces instants délicieux,
Où prisonnier,
Il était sienne,
Quelques années plus tard,
Un métropolitain,
A croisé par hasard,
La station Fallempin,
C’est là qu’elle habitait,
Sa princesse perdue,
Lui, son cœur battait, D’approcher de sa rue…
De ses 11 ans à peine,
Il avait de la peine,
Et l’espoir exalté,
De la voir arriver.
Je reprends le chemin,
De la rue Fallempin,
Je ne sais pas pourquoi, Je repense à tout ça,
Dans un coin de mémoire,
Elle vit cette histoire…
Puis vint l’adolescence,
Et il l’a retrouvée,
Cette passion d’enfance,
Sur les bancs d’un Lycée,
Il a fallu le temps,
Mais lors d’une soirée,
Comme deux aimants,
Ils se sont enlacés,
Combien d’après-midis, Blottis l’un contre l’autre, Dans des cafés remplis,
De la fumée des hôtes,
Le patron leur disait,
« Alors, les amoureux, Faudrait vous décoller,
Que vous refassiez deux », Et puis les maladresses,
Des amours débutants,
Les silences qui blessent, Les larmes en torrent…
Je reprends le chemin,
De la rue Fallempin,
Je ne sais pas pourquoi,
Je repense à tout ça,
Dans un coin de mémoire, Elle vit cette histoire,
De la rue Fallempin,
Je ne sais pas pourquoi,
Je repense à toi,
Et je chante notre histoire, Évadée de ma mémoire…
On ne pourra jamais,
Revenir en arrière,
Défaire les années,
Redevenir hier,
Pourtant si un génie, Invente ce moyen, Retrouvons-nous, dis,
Rue Fallempin.